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Continuer pour se connecterAmarrer correctement son bateau est une compétence fondamentale pour naviguer en toute sérénité. Votre sécurité et celle des autres dépend également de la qualité du matériel utilisé et de son entretien. Dans cet article, Pantaenius vous propose quelques conseils sur l’amarrage, allant de la technique au choix du matériel.
Le choix des matériaux est crucial, car il a un impact direct sur la sécurité de votre bateau et celui des autres. Les amarres doivent présenter une certaine élasticité, une charge de rupture et une résistance à l’usure adaptées. Elles doivent également être faciles à manipuler.
Le polyester et le polyamide sont les matériaux les plus couramment utilisés pour les amarres, bien que le polypropylène puisse également convenir à certaines applications.
a. Polyester (PES)
Le polyester est réputé pour sa durabilité et sa solidité. Il supporte plutôt bien les rayons ultra-violet (UV) et présente une excellente résistance à l’abrasion, ce qui en fait un matériau de choix pour les applications marines. Cependant, un inconvénient du polyester est sa faible élasticité, nécessitant l’utilisation d’amortisseurs.
b. Polyamide (PA)
Le polyamide, couramment appelé nylon, possède une élasticité significativement
supérieure à celle même des cordages en polyester de la plus haute qualité. Cette caractéristique rend le polyamide particulièrement adapté aux scénarios impliquant des charges soudaines.
Cependant, le nylon est sensible aux radiations UV, nécessitant une inspection et un entretien régulier. Il existe sur le marché des cordages incorporant à la fois des fibres de polyester et de polyamide, exploitant les avantages des deux matériaux pour une performance accrue.
c. Polypropylène (PP)
Les lignes d’amarrage sont parfois fabriquées en polypropylène (PP).
Cependant, ce matériau manque de résistance aux UV et à
l’abrasion. C’est une matière légère qui n’est utilisée que lorsque la flottabilité de la ligne est absolument nécessaire.
Le type de cordage, par les différentes méthodes d’agencement techniques des fibres, est tout aussi important que le matériau choisi.
Voici quelques procédés couramment utilisés pour les lignes d’amarrage :
a. Cordage toronné
Le cordage toronné est composé de trois ou quatre brins torsadés les uns autour des autres. Cette construction est avantageuse pour sa facilité d’épissure et son élasticité, cependant, il peut être sensible au ragage.
b. Squareline/square mesh
Dans la construction « squareline », quatre brins sont tressés ensemble, garantissant un cordage très flexible et extensible. Cette construction est facile à couvrir et à ranger, et le cordage ne se plie pas. Cependant l’arrachement des fils est plus facile.
c. Tressage âme-gaine
Cette structure correspond techniquement à celle des cordages de drisse, résultant en un cordage très robuste et flexible. L’élongation varie selon le matériau utilisé mais est généralement légèrement inférieure à celle d’un squareline.
Attention aux potentiels risques de confusion entre les écoutes et les amarres, car elles partagent une construction similaire.
La sécurité d’un bateau repose fortement sur l’intégrité de ses cordages. Par conséquent, une inspection régulière des signes d’usure est cruciale.
Le cordage est un matériau sujet à l’usure. Ce n’est vraiment pas le type de matériel sur laquelle il faut faire des économies…
a. Inspection visuelle
Les cordages doivent être inspectés régulièrement pour détecter les signes visibles d’usure, y compris les abrasions, les déchirures ou les effilochages. Une attention particulière doit être accordée aux zones où le cordage entre en contact avec des arrêtes ou des taquets. Retourner les lignes n’est évidemment pas une solution car cela déplace simplement la zone affaiblie vers une autre partie du cordage.
b. Vérification au toucher
En passant les mains le long des lignes d’amarrage, vous pouvez détecter les bosses ou les épaississements pouvant indiquer des dommages internes, en particulier dans le cas des tressages âme-gaine. Toute section présentant de telles anomalies mérite une inspection plus approfondie. En cas de doute, il est préférable de remplacer complètement la ligne d’amarrage.
c. Date de replacement
La durée de vie des cordages varie en fonction de facteurs tels que l’utilisation, les conditions météorologiques et l’entretien.
En général, il est conseillé de remplacer les cordages tous les deux à cinq ans, même en l’absence de dommages visibles.
Préparer un bateau à l’approche d’une tempête est d’une importance capitale pour celui-ci et vos voisins de ponton.
Le nombre de lignes d’amarrage nécessaire dépend évidemment de la taille et du type de bateau. En général, au moins deux lignes d’amarrage par côté sont recommandées.
Pour les bateaux plus grands ou dans les zones à forts courants, des lignes d’amarrage supplémentaires peuvent être nécessaires.
Les bateaux sont généralement amarrés dans des postes à quai avec deux lignes à l’avant et deux lignes à l’arrière.
Ces lignes doivent être fixées aussi loin que possible pour offrir de la stabilité. Lorsqu’un bateau est amarré à un quai par le flanc (long-side), il doit utiliser une combinaison de lignes avant et arrière ainsi que des ressorts.
Chaque ligne d’amarrage a une fonction singulière. La finalité des lignes d’amarrage, appelées « cordages », sont dédiées uniquement à leur tâche d’amarrage et ne doivent pas être utilisées à d’autres fins.
La longueur des lignes d’amarrage dépend de plusieurs facteurs comme la taille du bateau, la hauteur du quai et la situation du port. En règle générale, il est recommandé d’avoir au moins deux lignes d’amarrage mesurant 1,5 fois la longueur du bateau et deux mesurant exactement la longueur du bateau.
Il est conseillé d’avoir également des lignes d’amarrage plus longues.
Pour le choix du diamètre, considérez la taille et le déplacement du bateau, ainsi que de l’équipement du bateau. Si vos taquets ne peuvent pas accueillir des cordages épais, optez pour un produit plus fin avec des valeurs de résistance plus élevées. Des tableaux pertinents pour sélectionner le diamètre approprié sont disponibles auprès des fabricants.
a. Au ponton
La plupart des pontons sont équipés de taquets ou de bollards auxquels les lignes d’amarrage sont attachées. La méthode préférée pour fixer les lignes aux taquets ou aux bollards croisés est d’utiliser un nœud de taquet. Alternativement, une ligne tressée peut être utilisée au bollard, fixée avec deux demi-nœuds. Il est crucial de s’assurer que le cordage est suffisamment long pour permettre des ajustements depuis le ponton si nécessaire. Il est important de maintenir un niveau de tension approprié - ni trop lâche, ni trop serré. Pour minimiser l’usure du cordage, évitez de les laisser traîner sur le quai. Il est possible de les protéger avec des tubes souples.
b. Au bollard
Un nœud de chaise peut être utilisé au bollard, en particulier si l’ajustement de la longueur de la ligne n’est plus possible après l’amarrage. Le bollard est l’endroit le plus approprié pour utiliser ce type de nœud, d’où le nom « bowline » en anglais. Assurez-vous que l’œil du nœud de chaise soit suffisamment grand pour permettre un retrait facile de la ligne. Dans les cas où des charges importantes sont prévues, un double nœud de chaise peut être envisagé.
c. Sur votre bateau
Fixez les lignes d’amarrage aux taquets de votre bateau en utilisant un nœud de taquet. Pour éviter les coudes trop aigus dans les lignes d’amarrage, sélectionnez des taquets dans le sens de la traction.
Il est souvent conseillé de croiser les lignes d’amarrage ; cependant, il est essentiel de vérifier qu’elles ne frottent pas trop entre elles.
L’utilisation d’amortisseurs est recommandée pour atténuer les chocs soudains sur le bateau et éviter les dommages, surtout lorsqu’on utilise des matériaux à faible élasticité. Assurez-vous que les amortisseurs sont de taille adéquate pour absorber les
charges. Les amortisseurs sont généralement fabriqués à partir de matériaux flexibles comme le caoutchouc. N’oubliez pas que les amortisseurs sont eux aussi soumis à l’usure et qu’ils doivent également être remplacés en conséquence.
Préparer un bateau à l’approche d’une tempête est d’une importance capitale pour assurer sa sécurité et celles de vos voisins. v
a. Direction du vent
Considérez la direction prévue du vent et choisissez un emplacement abrité. Les jetées, les gros navires, les bâtiments ou le littoral peuvent servir de barrières efficaces.
Si possible, orientez l’étrave du bateau dans la direction du vent attendu pour minimiser la charge.
b. Profondeur de l'eau
Assurez-vous que l’emplacement offre une profondeur d’eau suffisante pour éviter que la quille, le safran ou l’hélice ne touchent le fond, surtout si la tempête entraîne une baisse du niveau d’eau.
c. Espace libre
Évitez les amarrages dans les passages étroits ou près des ponts qui pourraient canaliser le vent (effet Venturi).
Utiliser des amarres supplémentaires est essentiel pour amarrer solidement le bateau et prévenir les balancements incontrôlés ou les collisions avec les jetées ou d’autres bateaux. Il est important d’anticiper, car lors d’une tempête, certaines mesures peuvent devenir difficiles, voire impossibles à mettre en œuvre.
a. GARDES MONTANTES ET DESCENDANTES Gardes montantes et descendantes
Positionnez des gardes montantes et descendantes supplémentaires dans la direction du vent prévue pour maintenir la position du bateau. Celles-ci peuvent être fixées à un autre bollard (en utilisant un canot si nécessaire) ou à terre, et peuvent également être attachées à des navires plus grands si nécessaire. Établissez le contact au préalable.
b. Doubler les lignes d’amarrage
Utilisez des lignes d’amarrage doublées à la proue et à la poupe pour sécuriser efficacement le bateau. Ces lignes supplémentaires servent à répartir la charge et à fournir une sécurité supplémentaire. Dans ce cas il est essentiel d’utiliser des lignes d’amarrage supplémentaires séparées plutôt que de simplement doubler une ligne existante. Si possible, attachez ces lignes à des points différents.
c. Noeud de taquet
Assurez-vous que vos lignes d’amarrage sont correctement fixées avec un nœud de taquet. Cela empêche les amarres de glisser du taquet de manière inattendu, et l’avantage de nœud, est que vous pouvez ajuster la longueur des lignes d’amarrage aussi bien depuis le quai que depuis le bateau.
Les tempêtes peuvent entraîner des fluctuations significatives des niveaux d’eau. Bien ajuster ses lignes d’amarrage en conséquence est impératif. Si vous ne pouvez pas être sur place, assurez-vous à l’avance que quelqu’un puisse gérer cette tâche.
a. Utiliser les pare-battages
Utilisez des pare-battages pour établir une barrière de protection entre votre bateau et l’extérieur (quai, bateaux voisins…) Positionnez les pare-battages horizontalement devant les bollards ou autres structures verticales.
b. Utiliser de longues lignes d’amarrage
Déployez de longues lignes d’amarrage, même dans des positions ou des endroits inhabituels. Les longues lignes d’amarrage sont préférables aux plus courtes, car elles aident à maintenir un angle de traction relativement plat par rapport au quai.
c. Vérifier régulièrement
Surveillez régulièrement le niveau d’eau et apportez les ajustements nécessaires aux lignes d’amarrage pour garantir leur efficacité. Les fluctuations des niveaux d’eau peuvent se produire rapidement, rendant les vérifications régulières cruciales pour maintenir un amarrage sûr.