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Continuer pour se connecterLes coups de foudre de vacances font probablement partie des souvenirs inoubliables votre adolescence. Mais aujourd’hui, si vous possédez un bateau c’est certainement la dernière chose que vous souhaiteriez rencontrer pendant la saison Estivale. En mer ou à terre La foudre reste une source de problèmes et un risque majeur pour les installations humaines. L’été arrivant les littoraux, en particulier Méditerranéen, sont particulièrement exposés. Voici quelques informations sur les effets de ce phénomène électromagnétique bien connus et sur les moyens de s’en protéger.
En cas d’impact direct et en l’absence d’un système anti foudre, tous les bateaux ne réagissent pas de la même façon. Les voiliers, surtout lorsqu’ils sont en mer constituent une cible idéale car leur mât est souvent l’objet le plus haut à plusieurs hectomètres à la ronde, d’autant plus qu’ils sont la plupart du temps en aluminium, un excellent conducteur pour l’électricité.
L’électricité va systématiquement choisir la surface offrant le moins de résistance, elle descend donc sans mal le long du mât. Une fois au arrivée à son pied, le courant rencontre une surface beaucoup moins conductrice (bois, résines, polyester…). Elle va donc se diffuser sur l’ensemble du bateau, y compris l’habitacle pour finir sa course dans l’eau, allant parfois jusqu’à transpercer la coque, et provoquant une voie d’eau. Sur son chemin, elle aura occasionné une importante surtension entrainant la destruction des appareils électroniques et même parfois un incendie.
L’impact Indirect :
Même si la foudre ne frappe pas directement votre bateau, vous n’êtes pas forcement tirés d’affaire : Lors de la décharge, un important champ électromagnétique peut se créer autour de la zone d’impact. Ce champ est capable de se propager sur plusieurs dizaines de mètres à la ronde et endommager les appareils électriques. Ce phénomène est appelé induction électromagnétique. Au port la probabilité d’un impact direct est beaucoup moins élevée, cependant le risque de surtension existe :
Heureusement la technologie permet aujourd’hui de mieux anticiper ce phénomène, et en dernier recours, minimiser son impact lorsque la foudre s’abat sur votre bateau.
Le Paratonnerre
Le principe est de guider ce puissant courant électrique entre le point de contact (l’antenne placée en haut du mât) jusqu’à l’eau, avec un maximum de fluidité. Les bateaux récents sont parfois équipés d’un système anti foudre répondant à la norme ISO10134. Une tresse de cuivre relie le gréement à la quille guidant ainsi le courant sans résistance et évitant, par le fait, une surtension à bord. Si votre bateau n’est pas muni de ce type de dispositif, il est possible de l’installer. Le succès de cette installation nécessite un savoir-faire et du matériel de qualité. Adressez-vous à des professionnels pour faire vérifier ou monter un système efficace.
Les systèmes issus des nouvelles technologies
Faute de correctement guider la puissance de la foudre, certaines sociétés proposent des systèmes capables de la « détourner ». Ne disposant pas vraiment de recul nécessaire, il est difficile de valider ou invalider l’efficacité de ces nouveaux outils. Néanmoins parmi eux la société EMP Solutions présente le système le plus performant issu des travaux d’un certain Nikola Tesla (excusez du peu). La foudre résulte d’un différentiel de polarité entre la charge du nuage est celle du point d’impact (la charge négative va chercher un point d’impact positif et inversement). Ce dispositif est capable de modifier sa polarité en une fraction de seconde afin d’éviter la formation de l’arc électrique.
Des outils performants accessibles à tous
Afin d’être tenu informé des éventuels phénomènes dangereux, de nombreux sites et applications vous offrent la possibilité de vous inscrire à un système d’alerte. Parmi eux, www.MeteoFrance.com et www.Meteorage.com. En renseignant le code postal de la commune d’amarrage votre bateau, vous serez immédiatement averti en cas de risque important (vent, orages, coups de mer…). Comme beaucoup de plaisanciers n’habitent pas à proximité de leur lieu d’amarrage, il se peut parfois qu’un bateau soit retrouvé endommagé plusieurs jours ou semaines après le passage d’un orage. Ces organismes seront en mesure de vous fournir les données sur les perturbations qui ont frappé la zone, et le cas échéant vous délivrer une attestation de foudroiement. Grace aux nombreux radars qui quadrillent notre territoire, il est possible d’enregistrer chaque impact avec une grande précision, et même d’en détecter la polarité et l’intensité.
Les remèdes de grand-mère
Si malgré tout vous êtes pris dans un orage avec un bateau sans protection, il existe quelques mesures plus ou moins efficaces :
Responsable de tous les maux de l’humanité et utilisé à tout va, le terme réchauffement climatique est sur toutes les lèvres. Mais qu’il résulte d’un cycle astronomique, de l’activité humaine ou des deux à la fois, c’est un phénomène bien réel. Les températures augmentent, c’est un fait. Depuis les années 1850, on note une différence de +0.6°C à l’échelle planétaire. A ce rythme-là, on n’est pas près de faire pousser des palmiers en Bretagne me direz-vous. Mais selon un mécanisme bien connu, cette « petite » différence de température provoque l’évaporation de millions de m3 d’eau supplémentaires, entrainant donc une augmentation du nombre d’orages, de précipitations et donc d’éclairs. La France n’est pas épargnée : Les températures y ont augmenté de 1°C depuis la fin du XIXème siècle. La mer Méditerranée s’est réchauffée elle de 1.5°C. Notre territoire et son littoral sont donc particulièrement sujet au foudroiement. Sans surprise se sont les côtes les plus « chaudes » qui sont les plus sujettes aux orages, ainsi Littoral continental méditerranéen et la Corse sont les plus touchés.
Quelques chiffres :
La foudre ne tombe jamais 2 fois au même endroit ?
C’est totalement faux. La Tour Eiffel est frappée en moyenne 5 fois par an. La probabilité que votre bateau soit foudroyé à plusieurs reprises est plus liée à de l’imprudence qu’à de la malchance.
En comptant les secondes qui séparent l’éclair du tonnerre il est possible d’en connaitre la distance ?
C’est vrai, en divisant cet intervalle par 3, vous obtiendrez (approximativement) la distance qui vous sépare du dernier impact… répétez l’opération pour voir si il l’orage s’éloigne ou se rapproche.
Être foudroyé est systématiquement mortel ?
Faux, 90% des personnes foudroyées y survivent, mais la plupart du temps avec des séquelles (brûlures, acouphènes, hypersensibilité…)
Il ne faut pas toucher une personne foudroyé ?
Faux ! Au contraire il faut immédiatement lui porter assistance ! La charge électrique se dissipe immédiatement, il n’y a pas de risque à toucher un foudroyé.
Vous avez plus de chance d’être foudroyé que de gagner au Loto ?
Vrai ! La probabilité de se faire foudroyer est d’ 1/250.000 contre 1/19.000.000 de gagner à la Loterie.